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| Ce qui pèse 2023 4 cariatides en pierre reconstituée, objets Dimensions variables Production LaBanque, Béthune Courtesy Galerie Papillon, Paris Photo Marc Domage A propos de l'œuvre French - English  Aire de rien Exhibition views "le perchoir d'Horus", La Chapelle du Génêteil, Château-Gontier, until June 15,2014 Lady in Half L'horizon des événements #2 Sans titre L'horizon des événements #1 Fabula Cours de maintien Conseil de révision Az-zahr Exhibition views "Point de côté", Esox Lucius, St-Maurice les Châteauneufs, August-September 2021 La ligne est un point qui marche Ra Voie Off #3 Voie Off #2 Amorti #1 Amorti #2 Ce qui pèse À poing fermé L'Archiduc (Série les Receleurs) Masque singulier Annonciation (Série les Receleurs) Voie Off #1 Le repos en Egypte La mort du petit cheval Sans titre (La Dame aux mouchoirs) Lacrimosa Exhibition views "Les Évadés", La Galerie Particulière, Paris, Oct.12 -Nov. 12, 2013 Sans titre (Portrait aux crevés) Fondations Diadumène à la bibliothèque Sans titre Une minute de latitude, 2011 + l'infini Nature Permanente Une minute de latitude, 2014 Quadrille Seules les Pyramides ne fondent pas au soleil All work and no play makes Jack a dull boy La Régente Construction #1 Construction #2 Le Silence des Sirènes Sans titre (momie) Erratum No Spring till Now Sans titre Sans titre (yo-yo) Sans titre (chèvres) corde à sauter Antiquités Tardives Rince-doigts Travestis Le chemin familier de l'oiseau combatif |
L’installation « Ce qui pèse » s’appuie sur le détournement d’un élément emblématique de la statuaire antique : la cariatide, à la fois sculpture féminine et élément architectural. La cariatide est la colonne de soutien d’un édifice. Dans mon projet, les cariatides qui définissent un espace rappelant le portique d’un temple dans l’espace d’exposition, ne supportent plus le fronton d’un temple mais ne sont pas pour autant libérées de leur charge. Elles portent sur leur tête différents objets et matériaux précaires évoquant les cariatides modernes que sont les femmes africaines, indiennes, qui semblent porter toute leur vie sur leur tête : des produits de première nécessité, de la nourriture, des pots, des seaux, des paniers, du bois, des charges physiques lourdes et volumineuses, qui induisent également des charges mentales (le poids des traditions, de l’éducation, de la famille..) Cette installation qui entrelace archéologie, histoire, et identité, est un hommage symbolique à ces forces féminines et à la femme en général. |