Erratum
2009
Photographie couleur
40 x 53 cm encadré
Édition de 3 + 2 EA


A propos de l'œuvre


French - English

Ce qui pèse
Exhibition views "le perchoir d'Horus", La Chapelle du Génêteil, Château-Gontier, until June 15,2014
Lady in Half
Sans titre
L'horizon des événements #2
L'horizon des événements #1
Fabula
Cours de maintien
Conseil de révision
Az-zahr
Exhibition views "Point de côté", Esox Lucius, St-Maurice les Châteauneufs, August-September 2021
Aire de rien
La ligne est un point qui marche
Ra
Voie Off #3
Voie Off #2
Amorti #1
Amorti #2
L'Archiduc (Série les Receleurs)
Annonciation (Série les Receleurs)
Voie Off #1
La mort du petit cheval
Le repos en Egypte
Sans titre (La Dame aux mouchoirs)
Lacrimosa
Sans titre (Portrait aux crevés)
Exhibition views "Les Évadés", La Galerie Particulière, Paris, Oct.12 -Nov. 12, 2013
Sans titre
Diadumène à la bibliothèque
Fondations
Une minute de latitude, 2011
+ l'infini
Une minute de latitude, 2014
Nature Permanente
Quadrille
Seules les Pyramides ne fondent pas au soleil
All work and no play makes Jack a dull boy
La Régente
Construction #1
Construction #2
Le Silence des Sirènes
Sans titre (momie)
Erratum
No Spring till Now
Sans titre
Sans titre (yo-yo)
Sans titre (chèvres)
corde à sauter
Antiquités Tardives
Rince-doigts
Travestis
Le chemin familier de l'oiseau combatif
 


« Erratum » est une photographie prise sur le vif, relatant le dialogue fortuit entre une farandole macabre de squelettes conservés sous vitrine au Musée de la Médecine et l’improbable emplacement d’une table dressée pour l’inauguration d’un vernissage dans les lieux.
Cette succession de squelettes grimaçants et déformés en télescopage avec cette table sur laquelle on trouve gâteaux apéritifs, bouteilles entamées, gobelets en plastique, pelures d’orange, nous évoque non sans ironie des Vanités ou « Mémento Mori » caractéristiques de la peinture européenne du XVI e et XVII e siècle.
Seule cette vitrine que l’on peut voir en reflet nous sépare du monde des morts.
Mortifère et hilarante, cette image est un écho ironique à notre propre fin et nous renvoie également aux danses macabres médiévales ou à François Villon et sa fameuse « Ballade des pendus ».